Esperluette

PROJET PÉDAGOGIQUE – THÉÂTRE MUSICAL

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MISE EN SCÈNE

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Considéré comme la 27e lettre de l’alphabet, ce logotype ou symbole, que l’on peut confondre avec le « et » de liaison, est bien davantage. L’esperluette associe plus qu’elle n’additionne, et en ce sens articule par une simple calligraphie la relation entre deux ou plusieurs entités. Elle est au cœur de cette création mondiale que Lee Maddeford et Daniel Perrin proposent avec le concours d’étudiants de l’HEMU et de la Manufacture. Cette idée se décline en de multiples facettes alliant écriture & improvisation, parole & musique, mots & onomatopées, mouvements & scénographie, acoustique & électronique. La rencontre est également présente sur le front des genres artistiques : musique, théâtre, classique, jazz… Les deux créateurs aiment à laisser toutes les portes (et les fenêtres) ouvertes ! Les textes collectés, sur lesquels se basent le spectacle, entrent en résonance avec l’esperluette. En particulier avec le «nœud» qu’elle symbolise également. Le nœud qui attache, relie et se fait carrefour de directions en même temps que centre d’intérêt ou cœur du problème.

Une création interdisciplinaire et rassembleuse de Lee Maddeford et Daniel Perrin, avec les étudiant.e.s musicien.ne.s classiques et jazz de l’HEMU et les comédien.ne.s promotion J de La Manufacture.

Lausanne, BCV Concert Hall – 28 avril 2018

Crédit photo : Olivier Wavre

Doubles

THÉÂTRE MUSICAL ET MARIONNETTIQUE TOUT PUBLIC – CRÉATION

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MISE EN SCÈNE

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Un récital classique : les musiciennes entrent, solennelles, saluent et s’accordent. Le public attend. Le silence tendu s’évapore dès les premières notes de musique et chacun s’abandonne aux beautés sonores. Quand soudain un spectateur retardataire entre : Monsieur Georges va malgré lui perturber ce fragile équilibre. Interrompant le cours des choses, il embarque les spectateurs dans un voyage inattendu au coeur de la mécanique musicale. Apparaissent tantôt sa propre histoire, tantôt la présence désormais transfigurée des trois musiciennes. Ensemble, ils parviendront après moult péripéties à donner au concert une dimension inattendue.

Notre point de départ est la disposition d’un concert classique : trois chaises au centre, trois lutrins, des partitions. Très vite, ce dispositif va éclater, révélant de multiples possibilités de réinvention de l’espace. L’éclairage conventionnel du récital est altéré petit à petit, au profit d’atmosphères plus singulières et spectaculaires. Alors que le monde en noir et blanc de Monsieur Georges laisse transparaître l’étrange présence humaine dans son dos, les trois filles vont progressivement quitter l’enveloppe élégante mais rigoureuse de leur condition de musicienne, pour franchir différentes étapes de métamorphose vers une figure nouvelle.

Collectif Les Manipulaires

Laurence Vérant, violon
Louise Mercier, alto
Gabrielle Jardin, violoncelle
Romain Guex, marionnette à gaine
François Renou, mise en scène

Lausanne, Maison de quartier de Chailly – 5 mai 2019
Monthey, Théâtre du Raccot – 9 mars 2019

Crédit photo : Sylvain Chabloz

François Renou